Le rapport de novembre débute par la lettre commune publiée par plus de 24 organisations de créateurs et de détenteurs de droits en vue d’une mise en œuvre effective de la loi européenne sur l’intelligence artificielle (IA). Le rapport met également en lumière une nouvelle étude de l’Observatoire européen de l’audiovisuel qui fournit une vue d’ensemble du rôle croissant de l’IA dans l’industrie audiovisuelle et de ses nombreuses et complexes implications juridiques. En outre, il met l’accent, d’un côté, sur le nouveau modèle de licence pour les développeurs d’IA introduit par la société allemande de collecte des droits d’exécution et d’octroi de licences (GEMA) et, d’un autre côté, sur une charte de l’IA publiée aussi par la GEMA énonçant dix « principes éthiques et juridiques » auxquels la GEMA souhaite que le secteur de l’IA – et les législateurs qui réglementent ce secteur – adhère. Par ailleurs, le rapport souligne que le gouvernement fédéral australien a discrètement retardé son projet d’introduire des exigences en matière de contenu local pour les principales plateformes de diffusion en continu, sans indiquer quand il pourrait reprendre ses travaux sur cette mesure. Enfin, il met l’accent sur l’exportation de contenus audiovisuels français et espagnols à l’étranger, ainsi que sur les nouveaux partenariats et plans d’affaires dans l’économie basée sur les plateformes, en mettant l’accent sur Samsung, TF1+, Warner Bros. Discovery, Paramount+ et Netflix.

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    Culture et intelligence artificielle : enjeux politiques et économiques

    Veille internationale
    CEIM, GRIC, FICDC
    28 novembre 2024