Photo © Dan-Cristian Pădureț

Sommaire

Observatoire de la culture et des communications de l’institut de la statistique du Québec, 2017.

Dans les différents domaines de la culture, les modalités de diffusion, de commercialisation, de recherche et d’analyse des contenus1 doivent être adaptées au développement des technologies numériques et des services en ligne, notamment pour faciliter la découvrabilité2 et la visibilité de ces contenus, la mesure de leur offre et de leur consommation et la rémunération des ayants droit.

Dans ce nouvel environnement, les contenus culturels doivent, aux différentes étapes du processus qui va de leur
création à leur conservation, être décrits à l’aide de renseignements précis et de données normées, qu’on appelle
métadonnées. À l’heure actuelle, le niveau de connaissance et d’usage individuel et collectif des métadonnées varie
beaucoup d’un domaine de la culture à l’autre, de même qu’entre les organisations d’un même domaine.

Ainsi, parmi les intervenants de la culture consultés dans le cadre du présent état des lieux, ceux impliqués dans
la distribution, la marchandisation et la conservation numériques sont généralement plus habitués au vocabulaire
et à l’usage courant des métadonnées que les créateurs ou les producteurs, mais leur compréhension du potentiel
d’exploitation des métadonnées est généralement faible.

C’est dans le domaine du livre et des bibliothèques qu’on retrouve le plus de métadonnées colligées dans des formats normés. Toutefois, l’industrie du livre et le monde des bibliothèques utilisent, chacun de leur côté, des formats d’échange et des référentiels qui leur sont propres.

Dans le domaine de l’enregistrement sonore, les standards internationaux en usage sont relativement peu utilisés au Québec, et les avancées en matière de métadonnées sont principalement le fait de sociétés de gestion de droits.
Dans le domaine de l’audiovisuel, la connaissance des bénéfices que pourraient apporter les métadonnées aux divers intervenants de la chaîne n’est pas encore répandue et ne dépasse généralement pas les limites de l’entreprise et de ses besoins.

Dans le domaine du patrimoine, des archives et de la muséologie3, le terme «métadonnée» est généralement compris au sens large, soit une donnée servant à décrire une autre donnée. Exception faite des organisations de grande envergure, la majorité des intervenants du domaine sont peu interpellés par l’utilisation des métadonnées numériques, en raison du peu de moyens que leur organisation a à consacrer à la standardisation.

    État des lieux sur les métadonnées relatives aux contenus culturels

    17 mai 2018